LE CYBER ART EST-IL RENTABLE ?

 

 

A la fin du mois d'octobre s'est déroulée la FIAC (foire internationale de l'art contemporain).

Cet évènement a été l'occasion pour l'artiste Fred Fornest de réaliser une première mondiale : l'artiste a réussi la vente aux enchères d'un site artistique "couleur réseau". qui fut adjugé pour 180000 francs.

Ce site, constitué de 17 pages apparemment monochromes n'est accessible qu'à son seul propriétaire par un mot de passe.

Au-delà de l'anecdote, il est clair que le marché du cyberart est encore en pleine construction, avec notamment la multiplication des galeries en ligne où l'on peut acquérir des oeuvres en ligne.

De mnaière plus traditionnelle, les musées et institutions culturelles commencent à subventionner et exposer les oeuvres numériques. Le Walkerart center du musée d'art moderne de Minneapolis fait figure, depuis sa création en 1994, de précurseur dans ce domaine.

En France, l'Etat commence à jouer son rôle de mécène en passant commande auprès de créateurs reconnus. La dernière fête de l'Internet fut d'ailleurs pour le Ministère de la culture, l'occasion de commander plusieurs oeuvres. L'INA, pour sa part, joue un rôle important en ce qui concerna la mise en oeuvre d'une politique publique de soutien à la jeune création numérique.

Il convient néanmoins de souligner le fait que la plus grande partie du financement vient des circuit commerciaux traditionnels puisque nombre des créateurs les plus connus sont employés par des sociétés, des entreprises ou encore des institutions pour créer leurs sites web.

 

 

 
 
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